Seijiro Murayama
Autodidacte, improvisateur (percussion, voix), compositeur et théoricien actif au Japon à partir de 1980 environ, vit et travaille en France depuis un bon moment.
Expérimentateur autodidacte dès l'adolescence, passé par Fushitsusha, Absolut Null Punkt,
puis
notamment
d'innombrables collaborations (Jean-Luc Guionnet, Eric Cordier, Michel Doneda, Mattin, Lionel Marchetti, etc).
www.youtube.com/watch?v=QbRrh1bvvtg
www.discogs.com/fr/artist/467287-Seijiro-Murayama
urojiise.wixsite.com/seijiromurayama
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Hand made Cassette EDITION LIMITEE
<<<< s e i j i r o m u r a y a m a ----------------
image : Thomas Dunoyer de Segonzac
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"comment vite ça passe soulevant la gl. surrénaaaaaaaaaaaaaaaaal isme duo solo dénum ilo- hypogarythmique no cutané pan pan pan révolution bedonnante a. v. n. dans le génito tendo du musiliaque qui explose dans une nuage de fumé grêlé de balle et en écho du Rif première fois et deuxième foie !!!pan!!! renverse la crête pectinéale comme par exemple un début de solo qui coupe court à tout le processus digestif et trabquillementtranquillement on continu le schéma a (???) et v (?????) circonflexes iliason profson encore vite vite le soooonsepropage otravers de épigastrique proson et au trouvère du canal déférent piapiatte dans les vessie éteinte et inactive mais tellement peu lente si on prends le bon de comparaison c'est-à-dire la pensée ahah vévé sigma clubimaginaire des boyaux no shrine no lagos nul part nouvelles jamais reçues et l'onde à-la-côtelette-entre-les- dents qui mezzonise crochise noiriselaquatrièmelombaire artique testiculaire gémusicale et à partir de ce moment accélère peut-être encore que ce soit imperceptible du strict point de vue de la lenteur désespérante qui est la naute Lamentables MARINS névrotiquement LES VACHES es vaches ont de beaux yeux c'est peut-être parce qu'elles écoutent très bien très attentivement elle ont le temps et surtout les moyens l'outil patiemment construit et fait à sa main la gueule enfoncée qu'elles
ont depuis la naissance dans du gruaux infiniment dense et fin fait à partir du bruit infini d'une infinité de mouches : voilà la situation, la vache (quasiment paralysée à force d'être naturellement bouffie et tordue dans un bout quelconque vaguement pellé/vaguement irruption interminable de torrents de looooongue herbes que rien n'écourte elles de toutes façons ne fon fon aucun bruit) et dans un espace tellement densément rempli qu'il est comme infini absolument tout autour d'elle et dessous et par dessus la gueule ce que nous persistons à appeler « des mouches » comme si ça pouvait être ça ouais pour se rassurer quoi mais en vérité ce qu'il faudrait appeler tout à fait autrement probablement d'un nom différents par minutes ou même par secondes et amadouer avec des l'encensetsacrie fiiiiiiiiiiiiii = mais alors tout autour d'elle comme si elle était enterré deux mètres sous terre une densité considérable de ce qu'on appelle pour se rassurer mouches et toutes ces petites divinités vengeresses se démultipliant à chaque pseudo-battement d'ailes et une nouvelle infinité de petits monstredartbruiyants recommençant sa scie musicale infinie et qui n'en fini pas de venir sa petite orchestration qui dégueule dans tous les sens qui va et ne vient pas en n'en finira jamais de venir déjà là à hu=hu=rler=dé=cul plé à l'infini à la naissance (qu'il faut donc pleurer??) et toute le long de la ruminante et quand crevée enfin toujours plus nombreuses à continuer de ne faire que venir en musique : quelle école d'écoute hein si les vaches pouvaient parler hétairie-d-au- ditrices-para-lytiques àbozyeux discutant probablement de pondeuse et pondeuse et de veau et veau à travers les siècles pour déterminer quelles pensées elles deviennent apte à former à travers l'écoute, quelle zone de retard elle parviennent à faire accélérer (haha ! la résurrection des flaque de boue et des cailloux dans l'herbe ! lève toi et panse)"
no lagos zine
released May 6, 2019